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Nouvelle constitution ? Nouvelle République ? Nouvelle mentalité ?

On suppose que nous autres, qui faisons écrire des nouvelles constitutions, qui ne les appliquons pas, qui les désavouons, les changeons après service, parce que ces dernières ne nous ont pas permis de rassembler, d’unir, d’élever le peuple où on devait les amener, nous qui voulons voir les institutions évoluées par une nouvelle constitution, avions raffiné nos mentalités.

Mais revoyons un peu le rétroviseur, le constat fait sur nos comportements en rapport avec la ‘’vieille République’’.

Essayez de scruter nos administrations, certains chantiers de la municipalisation accélérée, il y a de fortes chances que vous dénichiez ces manœuvres de corruption courantes du genre : trafic d’influence ; utilisation de courtiers en prêt et d’intermédiaires ; des conflits d’intérêt ; sociétés écran ; des manipulations de l’offre et collusion.

Ainsi, devant une telle confusion et une pléiade de courtisans et d’arrivistes qui ne veulent pas perdre le caviar, en Afrique en général, la tendance est d’amener le citoyen lambda d’accepter le tripotage de la Constitution pour leur permettre de continuer à ‘’croquer’’ sans gêne.

Le problème en Afrique n’est pas dans les Constitutions mais dans la tête desdits hommes politiques qui gèrent instinctivement la respublica. A la place du cerveau, c’est l’estomac qui s’y retrouve, du coup à la place de la raison, c’est l’émotion : La logique de l’instabilité chronique en Afrique étalant avec éloquence le surplace de nos économies. A chaque homme fort africain, une constitution, non à chaque phase de sa gouvernance il lui faut une constitution taillée sur mesure. Comme pour un homme, il naît, grandit, grossit ou maigrit parfois et meurt, non pardon eux ils ne pensent pas à la fin. Leur pouvoir naît, grandit, prend de l’embonpoint, et s’éternise. Donc il leur faut changer de garde-robe en rapport à chaque étape de l’enracinement de leur être.

C’est cela que nous allons vous léguez , vous nos enfants?

Pourtant, Les Etats-Unis sont une démocratie présidentielle, complétée peu à peu par 27 amendements, mais non modifiée dans son essence. La Constitution de 1787 n’a cessé jusqu’à nos jours de régir le fonctionnement des institutions américaines. Elle a servi de modèle pour de nombreux pays. Les dix premiers amendements connus sous le nom de Déclaration des droits, ont été adoptés en 1791. Ils établissent, entre autres, la liberté de parole, de religion, de la presse ou encore de réunion. Dix-sept autres amendements ont été adoptés entre 1795 et 1992, parmi lesquels, l’abolition de l’esclavage et l’établissement d’un impôt sur le revenu, et le tout dernier sur l’assurance maladie. Jamais des amendements pour se pérenniser au pouvoir.

Mon enfant, il n’y a pas que du négatif, car il faut reconnaître quand quelques efforts sont faits. Mais, bien que la donne a changé aujourd’hui du fait que beaucoup de mesures positives ont été prises pour apaiser l’atmosphère et cela en faveur de la paix et du bien-être, rien n’empêche que l’on s’interroge sur les conséquences de cette gestion non adéquate de la communauté nationale sur l’administration, le contribuable et l’Eglise.

Il faut le dire nos Etats sont faibles et instables du fait de ces hommes forts qui incarnent tout : la justice, la vérité, la paix, la stabilité et autres… Oui, nous nous prenons pour des géants des temps modernes.

Ainsi, qu’Est-ce qu’on peut tirer d’une telle administration si l’on ne fait garde ?

Les pays africains riche de par leurs ressources humaines et naturelles notamment son sous-sol et sa forêt, croulent sous les conséquences d’une gouvernance entachée d’un manque de cohésion au niveau nationale, d’une corruption généralisée, dés administrations où les politiques sont les seuls maîtres à bord.

Ces conséquences sont perceptibles dans tous les secteurs de la vie, d’où une autopsie des administrations générales, de l’administration sanitaire sans omettre l’Eglise s’avère opportune.

Suite à tout ce qui vient d’être énumérés et d’après le constat qui ressort du Secrétariat permanent de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude , la situation de la gouvernance au Congo Brazzaville se présentait en 2010 de la manière suivante :

Au plan de la gouvernance politique : l’instabilité constitutionnelle, la gestion postélectorale souvent conflictuelle, la faible participation des populations aux instances de prise de décision, la faiblesse de l’Etat de droit, le rôle limité des organisations de la société civile et des médias, le recours fréquent à la violence font partie des faiblesses.

Au plan de la gouvernance administrative : il s’est avéré une responsabilisation extrêmement limitée, entendue comme l’obligation faite à des individus ou des organisations, élus ou nommés et investis d’un mandat public, de rendre compte aux populations qui les ont investies de ce pouvoir, des actions et activités menées et des décisions prises dans l’exercice de ce mandat. La gouvernance administrative se caractérise aussi par le contournement du cadre institutionnel, légal et règlementaire impliquant le faible degré d’application, voire la non-application des lois et règlements, la fragmentation du processus décisionnel, le recours fréquent au pouvoir discrétionnaire, le coût élevé des services publics, les mauvaises prestations aussi bien dans les services publics administratifs que sociaux, la gestion insuffisante des ressources humaines, la fraude et la corruption.

Au plan de la gouvernance macroéconomique et financière : il existe un système financier peu orthodoxe qui se traduit en une faiblesse des choix stratégiques, l’inefficacité du système financier notamment avec l’instabilité et la volatilité de recettes fiscales, douanières et celles des ressources naturelles, l’octroi d’importantes exonérations, l’importance des procédures dérogatoires dans l’exécution des investissements publics, l’exécution des marchés publics de gré à gré, la poursuite des emprunts dont l’encourt s’élevait à 4627,376 milliards en 2003, l’intégration régionale lente et timide.

Au plan de la gouvernance des entreprises, les faiblesses identifiées sont : les mauvais choix de l’environnement stratégique socioéconomique et institutionnel dans lequel se meuvent les entreprises, les performances médiocres, les facteurs d’inefficience liés à la gestion des ressources de l’entreprise, au contrôle et à la sanction ; l’absence d’objectifs claires. Les traits caractéristiques de l’état de gouvernance au Congo les plus cités sont le faible degré de transparence, le faible degré de participation et le manque de responsabilité. En gros, il y a un problème éthique.

En ce qui concerne les secteurs d’activité les plus touchés par la fraude et la corruption, il y a, selon les résultats des enquêtes : les douanes (86%), les impôts (68,4%), la police (67,5%), les tribunaux (46,9%), l’enseignement (39,3%), le trésor (37,2%), les marchés et les contrats de l’Etat (30,1%), la santé (28,6%) et les mairies (25,6%). Il ressort que même des structures ou institutions comme la Présidence de la République (13,9%) et les églises (3,6%) ne sont pas exemptes bien que moins affectées par ces phénomènes.

Le domaine de la santé qui devait tenir compte de la prise en charge de l’homme dans son entièreté, sa globalité, domaine qui fait appel à la compassion et à la charité se trouve en huitième position des institutions les plus corrompues. Il sied de noter que les tâches dévolues à chaque catégorie socioprofessionnelle qui œuvre dans le domaine de la santé sont connues. Mais le constat est que, malgré l’existence des textes législatifs, règlementaires et conventionnels régissant les professions de la santé, l’usurpation devient une pratique tolérée dans les centres de santé. Ce qui est scandaleux, c’est que ce sont les actes effectivement posés par les agents soignants que sont les médecins, les sages–femmes et les infirmières en majorité chrétiens.

En effet, ces fonctionnaires évoluant dans les structures sanitaires publiques utilisent l’équipement technique des services et formations socio sanitaires à des fins personnelles. Ces mêmes agents, en dehors du monopole du diagnostic, de la prescription et du pronostic pour les médecins, et celui de la suppléance pour les infirmières, deviennent vendeurs illicites des médicaments aux patients qu’ils reçoivent. Et cela se fait aux dépens des pharmacies des hôpitaux et des officines privées; Notons que ces produits sont vendus trois à quatre fois plus cher qu’ils ne le sont ailleurs. Le malade qui n’achète pas le médicament proposé par un médecin, une infirmière ou une sage-femme n’est pas pris en charge par ce dernier. Il n’est pas rare d’entendre les plaintes de la part des patients.

En illustration, une parturiente en travail arrivant avec une trousse complète n’est pas prise en charge parce que pas rentable d’autant plus qu’elle n’a rien à acheter à la sage-femme ou à l’infirmière.

L’autre remarque est aussi le vol des médicaments chez celles qui en ont pour les revendre aux autres accouchées par les mêmes agents. Les conditions d’accueil dans les structures hospitalières sont subordonnées par la couleur et la grosseur des billets d’argent que le patient présente à ceux qui sont commis à soulager tant soi peu ceux qui ont besoin de soins : ces structures ne regardent plus des personnes physiquement et moralement diminuées mais voient en eux une source de revenus supplémentaires.

Dans nos hôpitaux quand un enfant ou une femme en couche meurt tout le monde applaudit tandis que dans des pays comme le Cuba, s’il arrivait ce genre de désagrément, on cherche la cause de cette mort, et, non seulement les praticiens sont alarmés mais aussi le drapeau de la structure est en berne.

Il est courant presque ‘’légal’’ qu’un chirurgien avant l’intervention fasse supporter certains frais supplémentaires au malade ou à sa famille du fait qu’à part le paiement à la caisse, l’usager doit payer le chirurgien, et même l’anesthésiste ne reste pas en marge, il a aussi son ordonnance et sa facture.

Il n’est pas rare de trouver aussi un responsable de secteur dans un hôpital se disputé avec un collaborateur parce que ce dernier a pratiqué une glycémie dans une chambre dans laquelle il n’est pas censé être le responsable. Ces pratiques sont répandues dans la presque totalité des hôpitaux, des centres de santé intégrés publics au Congo, et que cela se passe sans que les autorités en charge de ses structures arrêtent le phénomène.

Dans un hôpital de base contrôlé les années 2000, les inspecteurs avaient trouvé comme chef de service économique et financier nommé normalement par le ministre, d''un établissement public. Il est de bon aloi que la nomination est un acte de confiance mais doit être aussi et surtout un acte de culture administrative qui est orienté vers la performance et la qualité du service à l’usager. A quel résultat s’attendait le ministre en nommant un assistant sanitaire option anesthésie réanimation et de surcroit un agent du CHU ? Dans ce contexte de l’Etat patrimonial, MAMADOU DIA, dans meilleure gouvernance comme base de la réforme de la fonction publique en Afrique du SAHARA, stipule : « comme les nominations dépendent du patronage ou du partage du gâteau, les efforts et les énergies des cadres de la fonction publique ne seront pas investis dans l’amélioration continue de leurs performances, mais plutôt dans l’extension du tissus de leurs relations politiques, religieuses, ethniques et mystiques ».

L’équipe d’inspection constate un taux de décaissement de 80,41% sur des crédits ouverts de deux cent millions de francs CFA. Cette tendance suppose que les fournisseurs ont fournis les médicaments et les produits pharmaceutiques, les stocks de produits alimentaires et d’intendance et que tout cela est mis à la disposition du contribuable et qu’aussi les contrôleurs financiers ont vérifié les services accomplis. Mais cela devient ahurissant quand des montants de quarante-neuf millions quatre cent cinquante-huit mille vingt-trois francs CFA pour une fourniture probable de l’hôpital en médicament et produits pharmaceutiques ; cinquante-sept millions sept mille huit cent soixante-neuf francs CFA pour les frais alimentaires et d’intendance et trente-quatre millions deux cent trente-six mille quatre cent soixante-douze francs CFA pour les charges non ventilées soit un montant de près de cent soixante millions de francs CFA a été décaissé et que l’ordonnateur et le gestionnaire ne présentent pas à l’équipe d’inspection les pièces justifiant la réception de ces fournitures d’une part et que d’autre part les bénéficiaires vous disent que la pharmacie de l’hôpital n’a jamais été fournie en médicament et qu’aussi les malades n’ont jamais été nourris.

Ce rapport pourtant déposé au cabinet du ministre qui avait initié la mission n’a jamais été suivi d’effets. Cette situation loin d’être isolée est commune à la quasi majorité des formations sanitaires et des établissements publics de santé au CONGO.

L’on peut aussi dire que le poisson pourrit par la tête. Que dire d’un ministre, médecin de son Etat, qui commande les médicaments sans associer les techniciens que sont les pharmaciens ? Que l’on trouve dans la majorité des formations sanitaires de très grandes quantités de médicaments périmés pour la gratuité du paludisme. A croire même que lesdits produits n’ont pas été achetés, alors que l’Etat congolais y met des moyens considérables.

La persistance de telles pratiques ne peut être de mise que si l’instinct prend le dessus sur la raison. Ces gestionnaires font montre d’une absence de responsabilité vis-à-vis de cette population qu’on leur a confiée, et aussi un déni ou une méprise de l’autorité de la loi. Au regard de tout l’argent que l’Etat déverse pour le contribuable, le constat est que les hôpitaux existent non pour maintenir la santé de cette population, mais pour entretenir le bien être des administrateurs commis à ses fonctions et du coup de leurs mandants. Car un slogan court dans le milieu qui stipule que « l’argent du système doit servir le système ». Et de quelle manière ?

Alors voilà la véritable et belle illustration de ce service que les prétendus gestionnaires rendent au service sanitaire. Une digression, les spécialistes de la santé n’ont jamais réussi à la tête de ce ministère, tellement imbus de leur connaissance pourtant étriquées. Les meilleurs ministres ont toujours été des hommes qui sont venus « d’ailleurs ».

Pour garantir ce droit qu’est la santé, l’Etat a formé des médecins, pharmaciens, infirmiers, administrateurs de santé et autres techniciens, avec l’argent des contribuables et a mis à la disposition de ces derniers des ressources matérielles et financières et aussi, un cadre juridique. En effet, ce cadre juridique est constitué d’un ensemble de textes qui régissent respectivement l’organisation et le fonctionnement du ministère en charge de la santé, la mise en œuvre des plans et programmes, les normes d’organisation et de fonctionnement des formations sanitaires et du financement public de la santé. Il y a même l’inspection générale de la santé qui est l’organe technique qui assiste le ministre dans ses fonctions de contrôle et d’inspection. Mais cette structure n’a jamais vraiment joué son rôle, car la culture de contrôle n’est pas africaine même pour les autorités et il y a toujours un conflit de leadership entre les animateurs du secteur dit opérationnel et ceux qui assurent la fonction contrôle.

Malgré l’existence de ces dispositions, ces centres fonctionnent dans une anarchie qui ne respecte pas l’être humain et, personne n’est sanctionné. Les administrateurs en charge de faire en rapport aux textes, et selon les procédures sont comme complices devant cette paupérisation des personnes atteintes dans leur intégrité psychologique et qui se confient aux structures de l’Etat.

Ce constat où les médecins foulent aux pieds le serment d’Hippocrate et où les infirmiers ne se rappellent plus du serment de Nightingale pour voler les contribuables congolais, nous permet de formuler les questions ci-après : pourquoi alors ces pratiques qui sont contraires au bon sens, dénoncées à travers la législation, la règlementation et les conventions ne sont pas réprimées en milieu hospitalier ? Est-ce un vol organisé qui implicitement implique l’administration de la structure sanitaire d’une part et l’administration congolaise dans son ensemble d’autre part ? Mais cela peut être imputé aussi au domaine de la formation.

Il arrive que dans une école de formation le directeur ou les autres membres du corps enseignant soient confrontés à des situations du genre, un candidat admis au concours professionnel ou admis au concours tout court, ne sache pas écrire son nom. Il arrive aussi que l’on retrouve à un niveau plus rehaussé un candidat professionnel n’ayant pas rempli les critères d’ancienneté dans le grade. Dans une administration, vue dans toutes ses composantes, en pleine mutation, au lieu d’encourager l’excellence, les administrateurs en charge de valider les admissions au concours d’entrer dans les différentes écoles ne font plus du service, mais sont là pour s’enrichir. Ce schéma se poursuit jusqu’à la formation. Effectivement, il est presque « institutionnalisé » que les élèves assiègent les formateurs pour passer hauts les mains les épreuves, et cela moyennant un pactole. Et d’ailleurs même certains formateurs organisent eux-mêmes des quêtes pour faire passer les épreuves. Et qu’à cela ne tienne, depuis un >>certain temps, aux diplômes de sortie, des quêtes étaient ou sont encore organisées par les délégués des étudiants sous la bénédiction des autorités scolaires, pour les membres du jury.

Cette situation n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Même aux autres examens d’état, comme le Brevet d’études du premier cycle, en sigle BEPC, ou le Baccalauréat, lesdits surveillants recueillent de l’argent auprès des élèves pour ne plus les surveiller, mais surveiller les mouvements du pauvre président du centre ou des agents de la force publique commis à la sécurité du centre, si eux-mêmes aussi ne sont pas partie prenante de cette cueillette annuelle. Les surveillants sont mêmes triés au volet. Il faut être coté par le chef. Même dans les niveaux intermédiaires de la scolarité les enfants ne reprennent presque plus. Oui ! Ils ne reprennent plus la classe : les parents et les formateurs s’entendent si bien pour leur inculquer que tout peut se gagner sans effort intellectuel, il suffit que quelques billets parlent ou servent d’intercalaires.

Un fait banal mais très significatif du degré de déliquescence de notre système éducatif. Un maître d’éducation physique et sportive qui, à ses heures de cours comme tout autre enseignant vient faire courir les enfants tout simplement, n’apprend pas à ces heures légales l’enchaînement retenu au BEPC, mais propose aux enfants des travaux dirigés les samedi pour leur apprendre ledit enchaînement moyennant mille francs. Les parents de peur que les enfants ne manquent le diplôme, sont contraints malgré eux à se plier à l’exigence d’un tel énergumène qui ne fait que comme ces autres collègues dans les autres disciplines.

Le niveau de dégradation atteint par nos pays se lit dans la qualité de nos habitats. La majorité des africains, surtout les congolais vivent dans des abris : pas dans des maisons. Et s’ils vivent dans des maisons, alors ce sont des maisons construites dans des quartiers malfamés où les ruelles sont transformées en dépotoirs où plus personne ne songe à passer un coup de balai devant chez lui et où les latrines pour ceux qui en ont, les vident dans la rue sans gêne d’indisposer ses voisins et les passants. C’est sûr qu’ils attendent aussi que l’Etat vienne désherber devant chez eux.

Ah mon enfant ! Comme on le remarque, aucun compartiment de la société congolaise n’est épargné par cette putréfaction.

Tag(s) : #Politique et Réligion
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